Energie à la ferme

Jusqu’à la fin du 19ème siècle, la force motrice de nos exploitations agricoles était réduite aux animaux de traits (bœufs et chevaux), une nombreuse main d’œuvre et parfois l’appoint d’un moulin hydraulique ou à vent. Puis, avec l’arrivée de la machine à vapeur, du moteur à explosion et enfin de l’électricité, les travaux agricoles se sont mécanisés avec comme corollaire une utilisation et une dépendance énergétique toujours plus grande.

Aujourd’hui, notre Agriculture vit « sous perfusion énergétique » et sur le marché mondial, le cours du pétrole conditionne celui de bon nombre de denrées et intrants agricoles !

Engrais, carburants, aliments concentrés, électricité, autant d’intrants devenus indispensables à la bonne marche de l’exploitation agricole et qu’il faut se procurer sur un marché de plus en plus volatil.

Du point de vue thermodynamique, notre « système agricole » n’est plus en équilibre et par conséquent finira par s’effondrer dès que l’intrant énergétique sera défaillant.

Peut-on y remédier ? Avec quels moyens ? ou faut-il, comme certains l’affirment se préparer à une nouvelle « révolution verte » avec un retour à l’autonomie énergétique.

L’agriculture peut-elle produire une « énergie verte » en mesure de répondre à ce défi ?

C’est la question que nous avons soumise aux chercheurs et autres intervenants que nous vous invitons à venir écouter et interroger à l’occasion de notre prochaine journée d’étude ce 23 janvier 2020.

Nous serons heureux de vous y accueillir.