Communiqué
Assemblée Générale du Comice Agricole d’Arlon : entre satisfactions et inquiétudes.
C’est dans la salle européenne de l’hôtel de ville d’Arlon que le comice agricole a tenu son Assemblée Générale le 29 février dernier.
Accueillis, par André EVEN, échevin de l’Agriculture, la cinquantaine de participants se trouvaient ainsi au « sommet » du « Pays d’Arlon » d’où, par temps clair, insiste André Even, on peut apercevoir les frontières de nos trois voisins européens.
Mais, l’Europe, n’était pas à l’ordre du jour. Et pour cause, constate l’Echevin ; que de tourments, que d’inquiétudes nos agriculteurs ont connus et connaissent encore dans leur travail suite à cette politique agricole européenne qui, au cours des 4 dernières décennies, a réduit à portion congrue le nombre d’agriculteurs dans nos villages !
C’est bien pourquoi, « la ville d’Arlon vous accueille et vous accueillera encore volontiers à l’avenir» a conclu monsieur Even.
Après avoir donné lecture des comptes et budgets approuvés par l’assemblée, le secrétaire, Paul Depauw, s’est réjoui de la bonne santé du comice qui compte désormais plus d’une centaine de membres sur le territoire des 5 communes du pays d’Arlon avec un rapport d’activité 2015 fort suivi et apprécié et un programme 2016 bien rempli.
Ensuite, Jérôme Knoden, conseiller Acerta-Luxembourg, a présenté les dernières mesures prises par le législateur en vue de réduire les charges sur le travail et améliorer la position concurrentielle de la Belgique. Exemples à l’appui, il a exposé comment le Taxshift, pour les indépendants comme pour les salariés, peut réduire le coût du travail dans les exploitations agricoles.
L’assistance, très attentive a posé de nombreuses questions pratiques, signifiant ainsi son intérêt à ne pas manquer les opportunités de cette nouvelle législation dont on espère par contre qu’elle « survivra » au gouvernement actuel !
L’abattoir de Virton était aussi au programme. Présenté par Etienne Chalon, échevin de la ville de Virton, accompagné de son staff très motivé, il apporte aujourd’hui, dans un rayon de 30 km alentour un service essentiel à nos éleveurs désireux de travailler en vente directe et circuit court. Mais, il faut aussi en assurer la rentabilité toujours problématique à l’heure actuelle pour les « petites structures » de ce type confrontées à des charges sanitaires et environnementales incompressibles. A ce jour cependant, grâce au soutien de la ville de Virton et quelques autres communes associées, c’est un outil, performant, flexible et concurrentiel que nos voisins français nous envient et utilisent également de plus en plus.
En conclusion, le secrétaire, Paul Depauw, en remerciant les orateurs a aussi rappelé combien la pérennité et le développement économique de nos exploitations agricoles sont indissociables de celui de tout un réseau de services tels que l’abattoir de Virton, mais aussi le négoce et les entreprises locales qui les accompagnent dans leur activité quotidienne. Nous produisons « local », consommons « local » !